Julien Pedelucq
Producteur dans la Vallée de l’Adour
Fils d’Henri Pedelucq, l’un des pionniers européens du kiwi, Julien a grandi avec ce fruit. Il l’a goûté à l’âge de 2 ans, et l’a tout de suite aimé. Durant sa jeunesse, il suit les débuts de ses parents dans la production de kiwi, dans la Vallée de l’Adour :
PAROLE DE PRODUCTEUR
Pour moi, le kiwi c’était les réussites mais aussi les déboires que vivaient les tous premiers producteurs : grêles, inondations, gel… Ils découvraient les problèmes techniques au fur et à mesure et ils essayaient de trouver des solutions. Dès le début, les relations avec les Néo-Zélandais ont été exceptionnelles et la production française doit beaucoup aux informations partagées par les représentants de ce pays.
Julien Pedelucq
Ayant connu les années difficiles de la production de kiwi, Julien n’était pas enjoué à l’idée de reprendre l’exploitation de son père. Malgré cela, au décès de son père, il reprend l’affaire familiale.
PAROLE DE PRODUCTEUR
Je n’avais pas prévu de prendre la suite de mon père. Les premières années n’ont pas été simples. J’ai appris à aimer ce métier du kiwi et aujourd’hui, épaulé par des collaborateurs et des producteurs de qualité, je l’apprécie énormément : je suis fier du fruit que je produits et que je vends.
Julien Pedelucq
Julien est producteur, mais également expéditeur de kiwi et achète les kiwis de producteurs de l’Adour et de la Garonne. Son épouse, Virginie, a ouvert un magasin de vente directe sur l’exploitation, où elle commercialise kiwis et pommes de l’exploitation familiale. Elle reçoit des écoles pour leur expliquer la production de ces fruits, et des journées de cueillette à la ferme sont également organisées.
Très investi dans la culture du kiwi, Julien a œuvré pour lui faire obtenir le Label Rouge, ainsi que l’IGP (Indication Géographique Protégée) Kiwi de l’Adour. Il s’est également personnellement impliqué dans la lutte contre la francisation des kiwis. Ces actions collectives ont permis aux producteurs de voir leur produit réévalué la hausse. Pour Julien, valoriser le travail des producteurs est un enjeu qu’il prend à bras le corps, et qui se traduit dans les actions qu’il mène au sein du BIK.